Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Les flûtes de Pan
Une sérénité est renforcée par le mouvement de la lumière
et plus même que je puis entendre ou savoir
des premières fleurs le souffle me vint de leurs signes tachetés
sous l’herbe grise où je ne vais plus.
Ma vie était alors un hiver en chaleur de besoins,
juste alors ! et maintenant, si négligeante d’elle-même,
ma volonté se détend des roseaux vert tendre
qui jaillissent avec arrogance bien qu’ils ne soient semés.
Donc, ils ne souhaitent aucun vent. Ils sont un lac,
et se plient quand ils veulent et n’accueillent pas
le soleil. Ils fouettent l’air et ne rompent pas ;
indifféremment ils disparaissent la nuit,
et du même calme dont la terre est privée d’eux.
La terre muette et sans passion, et qu’ils quittèrent.