un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

Phosphore lisant à sa propre lumière

Il est difficile de lire. La page est sombre.
Mais il sait ce que c’est qu’il attend.

 

La page est blanche ou un cadre sans verre
Ou un verre vide sous son regard.

 

La verte couleur de la nuit couvre la page et descend
Profondément dans le verre vide…

 

Regarde, réaliste, tu ne sais ce que tu attends.
Le vert tombe sur toi qui regardes,

 

Tombe et fait et donne, donne même une parole.
Et tu penses que c’est là ce que tu attends,

 

Ce parent primordial, la nuit verte,
Enseignant un brunâtre alphabet.