un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

J’ARPENTE ta trahison,
chevilles aux fibules à
toutes les jointures
de l’Être,

 

des miettes fantômes
vêlent
par tes tétons
vitreux,

 

t’es parvenue ma pierre,
privée de la grille du soi, toi au-dedans
frêtée
d’aspics,

 

tu te casses les reins
sur ma plus légère douleur,

 

tu deviens visible,

 

un quelconque mort, tout en soi,
vire sous le vent au vent.