Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Si le sol vit, il est étoile à ses morts
et la surprise sans fond acclame les soleils ;
la lumière chétive n’hérite que le royaume,
enhardissant l’autre et, voix, gît dans la distance.
le halo oubliant la malchance et le corps
éteint les ruines éparses dans la risée ;
il erre, le secret posthume et dédaigneux ;
son rêve arrondit un chiffre dans les fleurs.
Talus des déesses, frémissement de ruses nues,
tombées, leur os qualifiés de vagues et acérés ;
pactes secrets du seuil et des murmures.
Peut-être fend-elle le solde d’un soleil vain
qui atteint dans la cible un leurre, le plus bâtard,
la salve matinale de tant et tant d’esprits.