Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Marine
le silence dit-on baigne ce n’est pas vrai
l’emporte au cœur sanglant de l’univers
un lieu d’enfance, de feuillage de pierre
se disperse en éclats de phrases tandis
que violet jaune rouge ailleurs que dans la durée
blanche dans les couleurs de l’anémone
circule un poisson clown on peut l’espace
d’un instant feindre le rythme et la violence
est au fond sans mesure intruse voyez
avant de partir en maison le vieillard
a laissé un aquarium sur la table
ce n’était pas besoin d’affirmer devant la fin
narquoise que les étoiles remplaceraient les mots