Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Louxor
Les étoiles s’évaporaient dans la nuit
d’ivoire avec la lune.
Là où l’amour devient source, là où se reflète le désert
les plantes dans l’air se tordent inutiles
sous le ciel couvert.
Tu t’en iras telle une étoile ou une larme
plus loin que l’avenir
sur un chameau qui se lève majestueux
comme s’il portait le soleil ou la mort.
Le vent agité du désert le long des cheveux
rendra aux gouffres les rues florentines
qu’il ranimait rouge en bas des collines.
Ondulera l’horizon semblable au sommeil.