Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
ne tachez pas la nappe ôtez vos doigts des framboises
il fait trop beau pour rester au lit l’aube déjà
l’aurore arrive lauriers déchus vin qu’on jeta
je ne me souviens pas des pigeons sur les ardoises
de la toiture t’en souviens-tu non je songe à
tout autre chose à tous ceux qui te cherchaient noises
quand tu n’étais encore qu’une enfant les éloises
de l’orage boutaient le feu au bois te voilà
en ces noces l’éclat des blés persiste en nos per
siennes ah été plus beau que cloches sonnées
printemps parmi par un peu d’herbe au talus et d’air
dans l’interstice où les lessives abandonnées
font le jour bleu sur la blancheur du linge et le vert
aux branches contre toits et murailles maçonnées
