un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

Lungarno

Sur ces terres l’inutile retour
entre les miroirs d’une eau morte qui monte au ciel
et des rochers et le souvenir infini
de la voûte, que tu existes : mais lointaine,
inattentive accordant ton pas au son
des Erèbes, je t’écoute dans le pardon
que tu n’accordes pas, dans l’espace immense
sifflant lumineux au-dessus du rien
qui déjà mûrit, déjà s’ouvre, et déjà
semble le monde, un cri de toi, ma douleur.