Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
La place des solitaires
Que la place des solitaires
Soit place d’ondulation perpétuelle.
Elle peut être en pleine mer
Sur la sombre, verte roue-à-eau,
Ou sur les plages,
Il faut que ne cesse
Le mouvement, ou le bruit du mouvement,
Que renaissent le bruit
Et la continuation multipliée ;
Et, surtout, le mouvement de la pensée
Et sa reprise sans repos,
Dans la place des solitaires,
Qui ne peut être que place d’ondulation perpétuelle.