Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Jamais dans ses plages mon pays ne contemple
des arrhes d’os sur les sables concaves
ni sous mes pas dans la nuit d’en-dehors
qui émigre vers l’erreur du matin
Habillé d’houles parmi ses dunes vagues
je me hissai fiancé sur la mer aux exils
faible mât de ces radeaux de faim
qui cinglent sous les vents de mémoire
Là-bas quand l’aube demanda mon amour
ma lumière obéit en y voyant un corps
don sans nulle raison oh ! promise engloutie
oh ! main qui entre les eaux détache
aux arbres de la houle et me le tend
leur fruit d’air oh ! noces vacantes