Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Pierres, soufflées
comme une pâte
s’agrippe aux cheveux
ruines, vent
contre l’autre, contre la voix
qui tremble
sous les sacs de fleurs noires
assignée aux plaies, à
l’étau infiniment durci
par la poussée des corps
se souvenant aussi
de la douceur de parler seul, d’une vie
qui ne cesse de se rompre
dans l’obscurité des plages
forme sans nom qui récite
le partage du temps
non-lieu
initiant les brèches.