un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

Matière, dans le
bois, le sang qui t’absorbe des yeux au
visage, sous étoiles hautes
épaves

 

l’inscription des mains
recueillie, juste
à l’assombrissement des glaces

 

dans la boue sa figure d’oiseau
gardée, ouverte, rêve
de l’intérieur du ciel en noir
éclaboussée d’un rien
s’accomplit par la proie

 

taille
dans le front
la violence des mémoires

 

ce qui restait de ton regard
pièces de lumière grattant le jour
sur les ardoises qui retiennent
le rire des enfants

 

la voix perdue alors
qui durait sous la peau
de nos jeux transparents.