Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Grande mâcheuse
à s’empâter dans les jonceux paluds
à resemer ses blancs oiseaux
la mer natale râpe et refait ses remue-ménage
Les quatre vents bougeottent
quêtent très net et sans chemin la drue chair fraîche
et lors quelle proie
vaine et fatale,
ou quel ravage…
Le nord s’empêtre et ponce
la lumière trouée tombe sur les amers
et dans les cendres de la nuit
— quelque part — un arbre est.
(je suis)
inhabile, je tiens mon feu.