Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Plus un, moins un
La poésie qui naît dans ta chambre
est comme le fruit délicieux de l’oranger,
j’entends dans le tic-tac des mots
le carrousel perdu et mélancolique,
une nocturne résorption d’aconit,
ces soirs, dans ton élan d’amour.
Ne manquent pas les mots pour être heureux,
manquent les mots pour ne pas souffrir.
Le papillon de lumière sur le chandelier
suce la cire ultime, la plus chaude,
la plus molle et volatile, sur le fond.
Comme en miasmes de lumière, moi aussi je me répands,
ne manquent pas les mots pour souffrir
en cette chambre de fantômes qui est la mienne.