un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

A Montale, le 12 septembre 1981

Tu t’effaces et sous d’autres formes tu parais,
fausset sapiental de brume joyeuse,
vieille palme adolescente, tremblant
dans un bémol de fleuves étranges.

 

Ce vide est un scandale, est un message
qui dévie les méridiens intérieurs,
implique le futur, entraîne
pytosphores, tempêtes et termitières —

 

Tes pas se dissiperont-ils un jour
pour l’héritier de ces ardus secrets ?
De la seiche ne pas aimer que l’os.
Les cuisiniers s’emparent du reste.