Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Comment les roses tournent au noir
D’abord tu as pris le poney en porcelaine
d’Arthur sur la cheminée et ! l’as lancé
contre le radiateur ! Oh c’était
moche ! nous étions en train d’écouter Sibelius.
Puis, de l’essence de ton briquet, tu arrosas
chaque fleur au tendre bouton mauve, jetas
en arrière ta tête léonide, et mis le feu.
Ton rire maniaque, dans la salle
de bains. Tu peux parler de buisson ardent ! Moi,
qui suis capable de rompre d’un mot, j’étais tout
amusé ! A la réflexion je ne le suis plus.
Envoie moi ta tête à tremper dans le suif !
Tu n’es mythique que si je décide de
parler, j’ai donné mon haleine à ces cendres secrètement.
Seuls les héros détruisent, comme je te
détruis. Sache maintenant que je suis les roses
et c’est d’elles que je choisis de parler.