Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Hatem
du livre de Souleika
Boucles, vous me tenez captif
Dans le cercle du paraître !
Et pour vous répliquer, bruns
Serpents aimés, je n’ai rien.
Seul ce cœur, inchangé,
Se gonfle en une juvénile floraison ;
Sous la neige et la brume
Un Etna jaillit pour toi.
Tu me fais honte comme l’aurore
Fait à la sévère paroi de ces sommets,
Et une fois encore Hatem ressent
Le souffle du printemps et le feu de l’été.
Échanson, viens ici ! Encore un flacon !
Cette coupe je la porte à sa santé !
Si elle ne trouve qu’une poignée de cendres,
Elle dira : Il s’est consumé pour moi.