Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Cour à Grosseto
Larmes, pures larmes, constellations qui se déplacent
d’un ciel à l’autre, d’un angle à l’autre du ciel,
si tu te lèves, visage mien seulement, visage qui n’est pas seulement le mien.
Même la mort ne suffit pas à décider,
la mort aussi n’ose qu’au plein de la vie
et enfin : la mort dans la mort n’existe.
Et les os autour desquels vrombit le sang
tel un lierre que même le vent ne peut faire bruire
ne sont pas seulement créatures, dessins dans la brume.
Quelque chose reste en suspens… Quand quelque chose monte de la cour,
une rose de poussière, ou que la palme aride ne cesse,
sous un léger coup de vent, de striduler.