un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

La folie, la mort

Le vent ça pousse à bout la tête la plus calme.
A la fin l’herbe où nos pubis furent conduits,
              l’herbe folle en bas de la pluie
                              nous enferme dans le vacarme
de sa folie pareille à des chiens que j’alarme
                                               avec mon odeur d’agonie.

 

Peu à peu je me fends, je mâche du laurier
à m’en péter les joues, fendu en deux je meurs.
              Le vent nous attife de feuilles
identiques, j’invoque en principe une erreur,
                              un hasard, un arbre distrait.
                                               Hi hi ce qu’on s’est amusé.