Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
La nuit dernière
Parce que la mer éternelle fut dès l’origine ; oh, tu ne peux pas assassiner une vague ; parce que tu ne peux assassiner une pleine lune, parce que tu es incapable de tuer le soleil, parce que tu es incapable de tuer ta propre ombre, parce que…
Je marchais alors, dissimulé par la nuit. Entendant mes propres paroles, je rentrai à la hâte du noir ciel étoilé. Et, revenu, je vis : dans mon profond sommeil, près de l’oreiller mouillé de larmes, mon sourire, eh oui, était celui du mois de mars de l’an dernier.