un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

La rue déserte

Finie l’école. Il fait trop chaud
pour être à l’aise. Elles vont
à l’aise jupe légère dans la rue
où elles passent leur temps.
Elles ont grandi. Elles tiennent
des flammes roses dans la main droite.
En blanc de pied en cap
le regard de côté, coulissant —
en jaune, en tissus amples,
ceintures noires, bas noirs —
effleurent d’une bouche avide
un sucre rose sur un bâton —
on dirait d’un œillet à leur main —
elles montent la rue déserte, solitaire.