Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Avallon
Quoique, cruelle, de ses montagnes la mer emplisse la baie,
Ruinant les baraques riveraines,
Salant les vignes de hautes averses d’embruns ;
Et quoique la lune brille clair dangereusement
En autre cycle fixée
Que celui où le soleil progresse autour de l’année courbe ;
Et quoique je ne puisse espérer vivre seul
Avec toi en Avallon
A moins qu’au dard mon cœur ne se soumette —
Pourquoi craindrais-je ton élément la mer,
Ou la pleine lune, ton miroir,
Ou de ton arbre saint la pomme partagée ?