Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
L’inépuisable espace où Nicolas Poussin
Suscite d’un pinceau sûr le présent des âges
Que nous disions passés sans bornes sans rivages
Sur la toile étendu nous invite au dessein
Dont l’âme par les yeux retisse ses voyages
Vers le site fabuleux et simple du dessin
Seul jailli lumineuse architecture au sein
Des couleurs qu’on voit dans les bois et les nuages
Comme aux Andelys non moins que sur les monts sacrés
Comme dans le val qu’un ruisseau verdit et lave
Pour que reposent leurs pas dans l’herbe des prés
Les voyageurs les dieux mendiants dont n’entrave
Le pur désir de course à travers les degrés
De nous inconnus rien et que nul poids n’aggrave