un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

Math. 27. v. 54

Quand le flambeau du jour, en avançant le soir,
Prive de ses clartez la celeste machine,
Et que tout icy bas demeure point de noir,
A faute de rayons dont il nous illumine.

 

L’adorable Jesus commence à faire voir
Le merveilleus éclat de sa Gloire divine
Lors on le nomme Dieu, cette ombre fait sçavoir
De son estre infini l’éclatante origine.

 

Le jour qu’il a vaincu, l’on ne doit voir que luy,
Tous les Estres créez se cachent aujourd’huy
Qu’au trône de la Croix sa grandeur se declare.

 

Et tremblans de respect pour cette majesté,
Ils n’osent etaler la beauté qui les pare.
Protestans leur neans par ceste obscurité.