un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

Foulques, princesses d’une Inde que nous cachait
La courbe de la terre, où vous êtes me portent
Mes pas. Par tous les temps vos bals me réconfortent
Là sur l’eau que jamais l’injure ne tachait.

 

Venez vers les roseaux dont les tiges supportent
Des touffes de duvet. Louis le Grand attachait
A ce lieu son souci, jamais n’en détachait
Son cœur pour vous je crois, princesses, dont m’apportent

 

Les plumes noires presque un orient de bois
Brûlé, un encens comme en brûle en Arabie
La Phénix à l’aurore, à l’instant où les rois

 

Sur le sable à genoux rejetant toute envie
Trouvent, signe que nul ne vous fera d’affront,
La fève et la faveur qu’ils vous mettent au front.