Mon propos ici est de capturer le langage du virus pandémique et du vaccin salvateur.
Quelle est la pandémie, et quel le virus mondialisé défaisant le monde aujourd’hui ?
Nous pourrions le nommer « Trumpisme » chassant la vérité de l’ancien monde, nuage circumterrestre polluant, mensonge et haine tweetés : réseau des « réseaux sociaux » complotistes, ignorants, superstitieux, concourant à la dévastation antiécologique, à la menace de guerre perpétuelle en bord d’abîme thermonucléaire – et de dix autres noms revenant « au même » : corruption, mafiosisation, déportation, criminalité universelle.
La « grandeur » d’un pays ne dépendait nullement de sa taille : grandeur de la Tchécoslovaquie de Havel, de la Pologne de Geremek.
Où va l’argent ? a/ au réarmement (sic) ; b/ à la conquête de l’espace ou extraterrestration ; c/ à la victoire sur la mort. Les extraterrestres que nous sommes devenus sont déjà aux commandes et malgré les films américains ne seront pas vaincus par « America first » puisqu’ils sont dans la place.
Quel devrait donc être le vaccin ? Comment immuniser collectivement 60% de l’humanité contre les « vagues » successives de la peste croissante ? Quel serait le « bon pharmakon » de l’intelligence, de la tolérance et de la bienveillance ?
On ne peut laver le cerveau de l’humanité, ressusciter « l’intelligence collective » d’avant l’IA.
Il n’y aura pas de vaccin ; mais j’en connais un, de composition française, et je le recommande :
- Méditation de la fin des dieux (telle que pensée, par exemple, dans le livre de Jean-Luc Nancy Des lieux divins [1] ;
- Compréhension de la « laïcité » française, telle qu’exposée par Catherine Kintzler [2] ;
- L’éco-logie poéticienne, telle que proposée par maints écrivains, Jean-Claude Pinson, votre serviteur, et mille « Verts » radicaux.
Michel Deguy