Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.
Les petits Mozart
Ce piano noir tant attendu
c’est à peine s’ils le virent au matin
debout contre le mur de chaux
Enfants prodiges le temps d’une traversée
ils reprenaient maintenant pied
sur la terre ferme
tanguant encore un peu
si malhabiles qu’à beurrer leur tartine
ils avaient trop de doigts ou pas assez