un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

Gel
Aspiré (au crépuscule) dans le toujours vu, file, toi,
d’un trot de chien
oblique, bacille ondulant dans la vapeur verte sur la neige
criblée de pisse,
                                         déchire,
yeux-ronces,
muscles de houx, tes liens
visuels diurnes :
Tout veut,
mailles, écailles,
se coucher ; tout renonce, poubelles, débris
oranges, se colle de givre ; veut
l’égalisation, veut la rue — l’ironie,
cette manche élastique bleuâtre qui, usée de vue, s’enfonce
horizontalement devant toi, et, devant toute attention
indéfinie, est, insatiablement, le même.