un Poème pour une visite

Poème choisi de façon aléatoire dans notre fonds à chaque visite de cette page.

Les larmes de Marypa

Une roue à aube, dans le miroir
feuille-morte, change les larmes de
Marypa en un glossaire d’abîme
qui chemine comme le bredouillement
de fouille d’un nostalgique sur le
qui-vive et craquette dans une abée.
Longtemps j’ai pris l’abandon,
rêvé d’ensevelir l’écriture
qui endure le revers du repos
et, dessus-de-navrement, interloque
avant de recueillir, plus ou moins froide,
la résonance du signe de la Vierge.
Au milieu du miroir, ment aux mille et
un menteurs de mauvais sang une impasse,
qui penche jusqu’à la pudicité,
lieu-dit pour les larmes de Marypa,
entravant le vacillement de la
chimère, toujours cage de grands ongles.